• Découverte du gorille des montagnes.


        La découverte du gorille de montagne est attribuée au capitaine Oscar Von Beringe, un officier Allemand qui a réalisé quelques expéditions dans la région des Virunga. De 1902, date de sa découverte, à 1925, le gorille de montagne a fait l'objet d'une chasse intense dont le principal intérêt était la saisie de spécimens à des fins scientifiques. En 1926, Carl Akeley est le premier biologiste à s'intéresser aux moeurs de ce grand singe. Il fut tellement impressionné par le gorille et la beauté des montagnes qu'il insista auprès du roi Albert 1er de Belgique pour que soit créée une réserve permanente. Akeley mourra quelques temps plus tard de Malaria. Il est enterré au pied du mont Mikéno, dans le massif des Virunga.


     

    Le gorille des montagnes.


        La fin des années cinquante marque le début d'études comportementales. C'est Georges Schaller qui produira la monographie la plus détaillée de l'époque, au terme d'une année passée à habituer plusieurs familles de gorilles sauvages. Schaller a pu, non seulement jeter les bases de l'éthologie et de l'écologie du gorille, mais il a surtout pu prouver au monde scientifique que cet animal était intelligent et étonnamment doux. Il pouvait être approché et étudié.

    Découverte du gorille des montagnes.

        Sous l'égide de Louis Leakey, le célèbre paléontologue, Diane Fossey démarre en 1967 une étude à long terme sur le comportement du gorille de montagne. Pendant près de dix-huit années, Diane Fossey va suivre plusieurs familles à travers leurs pérégrinations, leur généalogie, parfois leur éclatement. Dès le début de son étude, elle est confrontée aux braconniers qui écument la forêt, mais aussi aux bergers et à leurs troupeaux. Diane Fossey découvre l'urgence de la situation. Sous son impulsion, des patrouilles anti-braconnage voient le jour. Des organismes internationaux de conservation se mobilisent pour créer dès 1979, le Projet Gorilles de Montagne (PGM), fruit de la collaboration entre plusieurs O.N.G et l'Office Rwandais du Tourisme et des Parcs Nationaux (O.R.T.P.N.).

             

     


     


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    La découverte du Chimpanzé


    Le Chimpanzé est connu depuis bien longtemps, quoiqu'on l'ait souvent confondu avec le gorille, quelques fois même avec le Mandrill.

    Pyrard  l'a observé dans la sierra léone dès le XIVe siècle, et le nomme Barris.

    Ceci peut s'appliquer à presque tous les genres de singes, mais Huxley fera remarquer qu'une des gravures des frères De Bry, qui ornent l'ouvrage, permettent de lever le doute. On y voit en effet deux de ces animaux, qui n'ont pas de queue, avec des bras très longs, de grandes oreilles, et dont la taille est à peu près celle des chimpanzés.


    La découverte du Chimpanzé

    Les chimpanzés (frères De Bry) 1598


    Andrew Battell en parle aussi, il l'apelle Pongo comme l'orang-outan, et fait mention d'une autre espèce plus grande.

    Tyson a été le premier à donner une description qui puisse avoir quelques droits d'être considéré comme scientifique:

    Ce pymée, nous dit Tyson, vient d'Angola, en Afrique, mais il avait été pris beaucoup plus loin dans l'intérieur du pays. Ses cheveux étaient raides et noirs comme du charbon. Lorsqu'il marchait comme un quadrupède, à quatre pattes, c'était maladroitement. Il ne plaçait pas la paume de la main étendue sur la terre, mais il marchait sur la face externe des doigts, la main fermée, et, d'après ce que j'observais, je crus qu'il marchait de la sorte, alors qu'il était trop faible pour supporter son corps. Du sommet de la tête à la plante des pieds, je mesurai vingt-six pouces.

      

                   La découverte du Chimpanzé

         Mains antérieures et postérieures

     

     

     


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    L'Orang-outan


    L’orang-outan est le plus discret et peut-être le plus méconnu des grands singes, c’est aussi le seul d’entre eux qui vit en Asie, ses cousins étant tous africains. Autrefois présent à travers toute l’Asie, jusqu’en Chine et en Thaïlande où une dent fossile âgée de 10 millions d’années ressemblant étrangement aux dents des orangs-outans actuels a été découverte très récemment; la distribution actuelle des populations d’orangs-outans se limite aux seules îles de Bornéo et de Sumatra en Indonésie et en Malaisie.


     

      Deux femmes ont joué un rôle de pionniers dans la connaissance et la protection du plus secret des grands singes : Barbara Harrison, en apprenant à élever de jeunes orangs-outans orphelins et en développant un programme international de protection de l'espèce ; Biruté Galdikas, en tentant la première étude à long terme sur l'orang-outan sauvage.

      Dès 1960, Barbara Harrison recueillait de jeunes singes orphelins et s'efforçait d'apprendre à les soigner et à les élever à la « mode orang-outan ». Habitant à Kuching, la capitale de Sarawak (Bornéo), elle hébergea longtemps les animaux dans sa maison avant de découvrir l'importance précoce des nids dans les arbres. Elle n'avait que l'expérience pour guide, aucun document n'existant alors sur l'élevage des petits orangs-outans. Son livre, Orang Utan (en anglais), raconte l'émouvante histoire de ses rapports avec ses « enfants » singes. Les animaux qui passaient par son centre de réhabilitation, installé dans les 15 km2 du parc national de Bako, étaient ensuite relâchés dans la nature ou confiés à des parcs zoologiques à qui elle indiquait comment en prendre soin et rendre possible leur reproduction en captivité...

     

    Orang outan mâle

     

     

      Quand, en 1971, Biruté Galdikas s'installa dans la réserve de Tanjung Puting, au sud du Kalimantan (Bornéo), pour étudier les orangs-outans sauvages, elle savait qu'il lui faudrait longtemps avant de pouvoir se repérer dans cette jungle marécageuse et de réussir à les approcher. Après les avoir pistés pendant des journées entières, elle finit par habituer de vieux mâles à sa présence. Au début, ils lui jetaient des morceaux de bois à la tête pour la décourager ; par la suite, certains se laissèrent approcher à quelques mètres. Mais elle dut attendre plus d'une douzaine d'années pour observer certaines femelles.

     

     

      Les Malais l'ont baptisé "orang-outan" ce qui signifie "homme de la forêt". Certaines tribus pensaient que ces "hommes" avaient été changés en animaux à la suite d'un sacrilège.

    Selon une légende Javanaise, l'orang-outan est doué de parole. Cependant, à la différence de l'homme, il aurait eu la sagesse de ne jamais parler pour ne pas devoir travailler.

     


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