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    1. Le bébé gorille

    Une femelle ne met au monde son premier petit qu'à l'âge de dix ans et ne procrée envron tous les 4 ans. Le tauux de mortalité des jeunes atteint 40%. Après une gestation de 260 à 300 jours, un unique petit vient au monde. Dans le cas de jumeaux, l'un ou les deux mourront car leur mère ne peut s'occuper de deux petits à la fois.

    A sa naissance, le nouveau né est recouvert d'un petit duvet. Sa peau est rose et il pèse environ 2 kg. Il est très vulnérable et dépend entièrement de sa mère.

    Les liens qui unissent la mère et son petit sont très forts. En cas de décès du petit, la mère refuse d'abandonner le corps et durant des jours elle le traîne avec elle. Pendant une longue période, elle est dépressive comme pourrait l'être une femme qui perd son enfant.

    Ce sont ces détails qui montrent à quel point les gorilles nous ressemblent.

    Le sevrage intervient entre 2 ans 1/2 et 3 ans. A partir de là, la mère le chasse du nid qu'il partageait avec elle chaque soir. Sa vie d'adulte commence.

     

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    2. Le bébé bonobo

    Après une gestation moyenne de 240 jours, la femelle met au monde un petit d'environ 1.3 kg.

    Le petit dès sa naissance, présente une face noire contrairement au chimpanzé qui lui, a la face claire.

    Le sevrage se fera vers ses 4 ans.

    La reproduction des bonobos est faible à raison d'un petit tous les 5 ans environ.

    La maturité sexuelle intervient chez la femelle et chez le mâle entre 13 et 15 ans. Le petit devient indépendant entre 7 et 9 ans.

    Ce sont les femelles qui s'occupent des petits. Les mâles interviennent peu dans l'éducation des jeunes mais sont là pour protéger le clan.

    Les mâles restent dans leur clan familial tandis que les femelles rejoignent un autre groupe dès qu'elles ont atteint leur maturité sexuelle. Cela évite toute consanguinité.

    Leur longévité est de 40 à 50 ans.

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    3. Le bébé chimpanzé

    La gestation dure en moyenne 230 jours. La femelle met au monde un petit pesant entre 1.8 et 2 kg. Les jumeaux sont exceptionnels et dans ce cas, l'un des deux meurt généralement au bout de quelques jours.

    Le chimpanzé naît avec une face claire qui foncera au fil des années.

    Comme chez les humains, le nouveau-né est entièrement démuni et sa mère doit pourvoir à l'ensemble de ses besoins. Commence alors la longue période de l'allaitement.

    Il parvient vers quatre mois, à se tenir à califourchon sur son dos.

    A deux ans, le chimpanzé joue bruyamment en compagnie de ses congénères. Il sait trouver sa nourriture dans la nature.

    Les jeunes ne quittent véritablement la protection maternelle qu'à la puberté vers 9 ans.

     

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    4. Le bébé orang-outan 

    Après 9 mois de gestation, un seul petit naît. La mère s'occupe seul du petit qui pèse environ 1.5 kg. La mère lui procure lait et soins attentifs, quand elle doit se déplacer, elle le porte d'une main.

    La relation entre eux est d'une rare intensité. Il restera agrippé au flanc de sa mère jusqu'à 1 an.

    Le sevrage intervient vers 3 ou 4 mois. Il quitte sa mère vers 1 an 1/2. Jusqu'à 7 ou 8 ans, le jeune reste sur le même territoire que sa mère, lui rendant régulièrement visite. Il vit au sein d'un groupe d'adolescents dans lequel règne la joie de vivre: jeux, chamaillerie, découverte etc...

    A 10 ans, la période de sociabilité cesse. La femelle devient mère. Le mâle voit les attributs de sa virilité apparaitre mais ne pourra féconder qu'à la stérilité du mâle dominant.

    Le taux de reproduction est assez faible ce qui explique la dramatique baisse des populations décimées par le braconnage et la destruction de leur habitat.

     

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     5. Le bébé gibbon

     Le gibbon n’a qu’un seul petit par portée et ne se reproduit que tous les 2 ou 3 ans seulement. La gestation dure, en moyenne, 220 jours. Les petits naissent totalement dépendants de leur mères, incapables de subvenir à leur besoins. Dès sa naissance, le bébé gibbon s’agrippe au pelage de sa mère et se cramponne en s 'aidant de ses pieds avec laquelle il restera pendant les deux mois suivants.

    L’apprentissage des jeunes se fait en grande partie par l’imitation des adultes. Pour le bébé, il est très important de se cramponner à la fourrure du ventre de sa mère, car celle-ci ne doit pas être gênée dans ses mouvements, ni dans ses déplacements.
    Dès l’âge de un an, le petit gibbon participe à la vie sociale de sa famille.

    C’est alors son père qui prend la relève de son éducation. Il lui apprend surtout à se déplacer seul dans les cimes des arbres par brachiation pour qu’il devienne rapidement autonome.
    À deux ans, il est indépendant et à partir d’environ sept ans (au moment de sa maturité sexuelle), il est en mesure de quitter son milieu familial pour aller à son tour former une famille, avec une partenaire à qui il restera fidèle toute sa vie. Il créera habituellement son territoire proche de celui de ses parents.

     

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  • Aidez-les à reconstruire le sanctuaire de Tchimpounga !

     

    Nous sommes au regret de vous annoncer que notre Sanctuaire de Tchimpounga au Congo-Brazzaville à été frappé d’un tragique sinistre.
    Le feu s’est déclaré en savane, à deux kilomètres du sanctuaire. Cette zone abrite plus de 150 chimpanzés qui vivent sous la protection de l’Institut Jane Goodall.
    Les chimpanzés ont paniqué et se sont enfuis vers la forêt voisine, tandis que le personnel du sanctuaire a lutté pour contrôler le brasier et amener l'ensemble des chimpanzés en sécurité. De nombreuses infrastructures ont été détruites et d’autres ont été très endommagées.
    Nous tenons à remercier le personnel du sanctuaire car grâce à son intervention rapide il n’y a aucune victime parmi les chimpanzés du sanctuaire ou les humains.
    Mais malheureusement, nous devons constater des dommages matériels considérables. Des infrastructures essentielles ont été touchées. Nos équipes se sont dés à présent engagées dans les réparations afin de permettre aux chimpanzés de retrouver une vie normale et reprendre nos soins.

     

     

    Suivez ce lien :

    http://www.janegoodall.fr/htfr/donation.htm

     

    Merci pour eux !! 

     

     


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  •    Frans de Waal, «l'Européen qui a réussi aux Etats-Unis», aujourd'hui chercheur à Atlanta, s'avoue très troublé par les bonobos «un animal si proche de nous que la frontière s'estompe sérieusement», «s'ils avaient été connus plus tôt, les scénarios de l'évolution humaine auraient pu mettre l'accent sur les relations sexuelles, l'égalité entre mâles et femelles, l'origine de la famille» plutôt que sur la guerre, la chasse, l'emploi d'outils, apanages du chimpanzé en fonction desquels on a reconstitué une bonne part du comportement humain ancestral. Les bonobos forment une société exceptionnelle, qui semble régie selon Frans de Waal par «faites l'amour et pas la guerre».

     

     

       Dans cette société, les femelles jouent un rôle décisif, nouent des relations très fortes. Elles contrôlent les ressources alimentaires, dominent les mâles et ne se font guère concurrence excepté pour l'avenir de leurs enfants. Les liens fondamentaux se tissent avec le toilettage et le contact sexuel. Et pas n'importe quel contact. Les bonobos copulent face à face, position que l'on pensait réservée aux humains civilisés, plus, ils ne baisent pas uniquement pour la reproduction mais aussi pour le plaisir, pour apaiser les conflits, pour prendre contact... Et font preuve dans ce domaine de beaucoup d'imagination. Les femelles ont une manière bien précise de se faire des papouilles: «elles se frottent mutuellement le clitoris à raison d'une moyenne de 2,2 mouvements latéraux par seconde, soit au même rythme que les coups de rein du mâle. Ce comportement est appelé friction.

        Tous les spécialistes de bonobos l'ont observé, il est propre à cette espèce..» Autre pratique, le baiser sur la bouche: «le ou la partenaire place la sienne, grande ouverte, au-dessus de celle de l'autre, souvent avec de longs contacts langue à langue. Bien que typiques du bonobo, de tels baisers langués sont totalement inconnus des chimpanzés qui s'embrassent de manière assez platonique. Un nouveau gardien accepta une fois le baiser d'un bonobo mâle. Il fut stupéfait de sentir une langue se glisser entre ses dents!»

     

     

        La copulation face à face n'est pas réservée aux hommes. Etendue sur le dos la femelle invite le mâle. Son anatomie génitale est adaptée à cette position. Les bonobos ont une vie sexuelle et érotique intense, ils adoptent toutes les positions, pratiquent la fellation, la masturbation, le baiser sur la bouche avec la langue. La reproduction n'est qu'une fonction du sexe parmi d'autres. Les bonobos y recourent pour apaiser des conflits, en signe d'affection.

        Frans de Waal a néanmoins essayé de trouver quelques défauts à ses bonobos qui ne sont pas «de nobles sauvages enfin redécouverts». La violence existe aussi dans cette société «égalitaire et tolérante», en témoignent les fréquentes mutilations physiques dont ils sont victimes. Mais pour le chercheur, le bonobo reste avec le chimpanzé une pièce essentielle du puzzle de l'évolution humaine.

     


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