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    La découverte du Chimpanzé


    Le Chimpanzé est connu depuis bien longtemps, quoiqu'on l'ait souvent confondu avec le gorille, quelques fois même avec le Mandrill.

    Pyrard  l'a observé dans la sierra léone dès le XIVe siècle, et le nomme Barris.

    Ceci peut s'appliquer à presque tous les genres de singes, mais Huxley fera remarquer qu'une des gravures des frères De Bry, qui ornent l'ouvrage, permettent de lever le doute. On y voit en effet deux de ces animaux, qui n'ont pas de queue, avec des bras très longs, de grandes oreilles, et dont la taille est à peu près celle des chimpanzés.


    La découverte du Chimpanzé

    Les chimpanzés (frères De Bry) 1598


    Andrew Battell en parle aussi, il l'apelle Pongo comme l'orang-outan, et fait mention d'une autre espèce plus grande.

    Tyson a été le premier à donner une description qui puisse avoir quelques droits d'être considéré comme scientifique:

    Ce pymée, nous dit Tyson, vient d'Angola, en Afrique, mais il avait été pris beaucoup plus loin dans l'intérieur du pays. Ses cheveux étaient raides et noirs comme du charbon. Lorsqu'il marchait comme un quadrupède, à quatre pattes, c'était maladroitement. Il ne plaçait pas la paume de la main étendue sur la terre, mais il marchait sur la face externe des doigts, la main fermée, et, d'après ce que j'observais, je crus qu'il marchait de la sorte, alors qu'il était trop faible pour supporter son corps. Du sommet de la tête à la plante des pieds, je mesurai vingt-six pouces.

      

                   La découverte du Chimpanzé

         Mains antérieures et postérieures

     

     

     


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    L'Orang-outan


    L’orang-outan est le plus discret et peut-être le plus méconnu des grands singes, c’est aussi le seul d’entre eux qui vit en Asie, ses cousins étant tous africains. Autrefois présent à travers toute l’Asie, jusqu’en Chine et en Thaïlande où une dent fossile âgée de 10 millions d’années ressemblant étrangement aux dents des orangs-outans actuels a été découverte très récemment; la distribution actuelle des populations d’orangs-outans se limite aux seules îles de Bornéo et de Sumatra en Indonésie et en Malaisie.


     

      Deux femmes ont joué un rôle de pionniers dans la connaissance et la protection du plus secret des grands singes : Barbara Harrison, en apprenant à élever de jeunes orangs-outans orphelins et en développant un programme international de protection de l'espèce ; Biruté Galdikas, en tentant la première étude à long terme sur l'orang-outan sauvage.

      Dès 1960, Barbara Harrison recueillait de jeunes singes orphelins et s'efforçait d'apprendre à les soigner et à les élever à la « mode orang-outan ». Habitant à Kuching, la capitale de Sarawak (Bornéo), elle hébergea longtemps les animaux dans sa maison avant de découvrir l'importance précoce des nids dans les arbres. Elle n'avait que l'expérience pour guide, aucun document n'existant alors sur l'élevage des petits orangs-outans. Son livre, Orang Utan (en anglais), raconte l'émouvante histoire de ses rapports avec ses « enfants » singes. Les animaux qui passaient par son centre de réhabilitation, installé dans les 15 km2 du parc national de Bako, étaient ensuite relâchés dans la nature ou confiés à des parcs zoologiques à qui elle indiquait comment en prendre soin et rendre possible leur reproduction en captivité...

     

    Orang outan mâle

     

     

      Quand, en 1971, Biruté Galdikas s'installa dans la réserve de Tanjung Puting, au sud du Kalimantan (Bornéo), pour étudier les orangs-outans sauvages, elle savait qu'il lui faudrait longtemps avant de pouvoir se repérer dans cette jungle marécageuse et de réussir à les approcher. Après les avoir pistés pendant des journées entières, elle finit par habituer de vieux mâles à sa présence. Au début, ils lui jetaient des morceaux de bois à la tête pour la décourager ; par la suite, certains se laissèrent approcher à quelques mètres. Mais elle dut attendre plus d'une douzaine d'années pour observer certaines femelles.

     

     

      Les Malais l'ont baptisé "orang-outan" ce qui signifie "homme de la forêt". Certaines tribus pensaient que ces "hommes" avaient été changés en animaux à la suite d'un sacrilège.

    Selon une légende Javanaise, l'orang-outan est doué de parole. Cependant, à la différence de l'homme, il aurait eu la sagesse de ne jamais parler pour ne pas devoir travailler.

     


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    Blog très intéressant : cliquez ici !  

     

    Vivre sans huile de palme !!

     

     


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    Depuis plus de 35 ans, le Dr Biruté M. F. Galdikas étudie les orangs-outans de Bornéo en Indonésie, dans leur habitat naturel.

     

    Elle est aujourd'hui mondialement reconnue pour ses travaux et ses connaissances sur l'orang-outan.

     

    Biruté M. F. Galdikas est née à la fin de la seconde guerre mondiale, alors que ses parents étaient en route vers le Canada, quittant leur pays, la Lithuanie.
    Lorsque sa famille migra vers les Etats-Unis en 1964, elle débuta ses études en sciences naturelles à l'université de Californie à Los Angeles (UCLA).
    Elle obtint sa licence de psychologie et de zoologie en 1966 et sa maîtrise en anthropologie en 1969. C'est ainsi que, diplomée, elle rencontra pour la première fois l'anthropologue Kenyan, le Dr Louis Leakey et lui fit part de son désir d'étudier les orangs-outans dans leur milieu naturel.
    Bien que Louis Leakey ne sembla pas intéressé en premier lieu par sa proposition, Biruté Galdikas fit tout pour le persuader de sa passion.
    Cela prit trois années au Dr Louis Leakey pour rassembler les fonds nécessaires aux études de Biruté M. F. Galdikas à Bornéo, ainsi qu'il l'avait déjà fait pour Jane Goodall et Dian Fossey pour leurs études, respectivement sur les chimpanzés et les gorilles de montagne en Afrique.

     

    Biruté Galdikas enseigne et participe activement à la diffusion des informations qu'elle a collectées sur les orangs-outans et leur habitat, la forêt tropicale humide, auprès des Indonésiens et à l'étranger. Mais sa passion l'a menée également à se battre pour la préservation de leur habitat naturel en perpétuelle diminution, ainsi que pour la reconnaissance des populations locales, de leur culture et de leur environnement.
    Afin de subvenir aux besoins de son travail à Camp Leakey, et d'aider à soutenir les orangs-outans partout dans le monde, le Dr Biruté M. F. Galdikas et le Dr Gary Shapiro ont créé l'Orangutan Foundation International (OFI) en 1986.

    groupes internationaux en Australie, Indonésie, Royaume-Uni et désormais en France.


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  •    Frans de Waal, «l'Européen qui a réussi aux Etats-Unis», aujourd'hui chercheur à Atlanta, s'avoue très troublé par les bonobos «un animal si proche de nous que la frontière s'estompe sérieusement», «s'ils avaient été connus plus tôt, les scénarios de l'évolution humaine auraient pu mettre l'accent sur les relations sexuelles, l'égalité entre mâles et femelles, l'origine de la famille» plutôt que sur la guerre, la chasse, l'emploi d'outils, apanages du chimpanzé en fonction desquels on a reconstitué une bonne part du comportement humain ancestral. Les bonobos forment une société exceptionnelle, qui semble régie selon Frans de Waal par «faites l'amour et pas la guerre».

     

     

       Dans cette société, les femelles jouent un rôle décisif, nouent des relations très fortes. Elles contrôlent les ressources alimentaires, dominent les mâles et ne se font guère concurrence excepté pour l'avenir de leurs enfants. Les liens fondamentaux se tissent avec le toilettage et le contact sexuel. Et pas n'importe quel contact. Les bonobos copulent face à face, position que l'on pensait réservée aux humains civilisés, plus, ils ne baisent pas uniquement pour la reproduction mais aussi pour le plaisir, pour apaiser les conflits, pour prendre contact... Et font preuve dans ce domaine de beaucoup d'imagination. Les femelles ont une manière bien précise de se faire des papouilles: «elles se frottent mutuellement le clitoris à raison d'une moyenne de 2,2 mouvements latéraux par seconde, soit au même rythme que les coups de rein du mâle. Ce comportement est appelé friction.

        Tous les spécialistes de bonobos l'ont observé, il est propre à cette espèce..» Autre pratique, le baiser sur la bouche: «le ou la partenaire place la sienne, grande ouverte, au-dessus de celle de l'autre, souvent avec de longs contacts langue à langue. Bien que typiques du bonobo, de tels baisers langués sont totalement inconnus des chimpanzés qui s'embrassent de manière assez platonique. Un nouveau gardien accepta une fois le baiser d'un bonobo mâle. Il fut stupéfait de sentir une langue se glisser entre ses dents!»

     

     

        La copulation face à face n'est pas réservée aux hommes. Etendue sur le dos la femelle invite le mâle. Son anatomie génitale est adaptée à cette position. Les bonobos ont une vie sexuelle et érotique intense, ils adoptent toutes les positions, pratiquent la fellation, la masturbation, le baiser sur la bouche avec la langue. La reproduction n'est qu'une fonction du sexe parmi d'autres. Les bonobos y recourent pour apaiser des conflits, en signe d'affection.

        Frans de Waal a néanmoins essayé de trouver quelques défauts à ses bonobos qui ne sont pas «de nobles sauvages enfin redécouverts». La violence existe aussi dans cette société «égalitaire et tolérante», en témoignent les fréquentes mutilations physiques dont ils sont victimes. Mais pour le chercheur, le bonobo reste avec le chimpanzé une pièce essentielle du puzzle de l'évolution humaine.

     


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    Flocon de neige ou Copito de Nieve était le seul gorille albinos scientifiquement connu. Vedette choyée du zoo de Barcelone, ce gorille blanc est mort en novembre 2003 d’un cancer de la peau.
    Mais était-il si différent des autres gorilles ? Le Docteur Riopelle a effectué une étude approfondie de cet unique albinos pendant de nombreuses années. Ce sont ces expériences que je vous propose de découvrir.

     

     

    Ce gorille blanc a été capturé en 1966 en Guinée équatoriale. Il avait été ramené en Espagne par un scientifique espagnol, Jordi Sabater Pi, qui l'avait découvert captif chez un chasseur de la tribu Fang.

    Il appartenait à la sous-espèce des plaines occidentales (Gorilla gorilla gorilla).

    Adulte, il pesait 181 kilos pour 1,63 mètre. Son alimentation était composée de fruits, de légumes, de lait et de yaourt écrémé.

    Il est mort à 40 ans ce qui est un âge très avancé pour un gorille dont l’espérance de vie ne dépasse guère 25 ans en liberté. 

    Son albinisme est à l’origine du cancer de la peau qui lui a été fatal. Au cours de sa captivité, il a eu trois compagnes avec lesquelles il a eu 21 enfants. Aucun de ses enfants et petits-enfants n'a hérité de son albinisme.

    Apparemment, Flocon de neige était semblable aux autres gorilles, mises à part sa couleur et sa vision diurne légèrement plus faible.
    Ce phénomène a souvent été observé chez les albinos.

    Son comportement était tout à fait celui d’un gorille. Il applaudissait frénétiquement tout comme nous le faisons pour manifester notre joie ou notre exubérance.

    L’étude de ce gorille a permis aux scientifiques d’accroître leurs connaissances des effets de l’albinisme.
    Par exemple, le fait que sa vision diurne ait été plus faible peut lui avoir retiré de l’assurance naturelle dans sa jeunesse.


    Au cours des expériences, il était accompagné de Muni, un gorille noir qui le dominait toujours dans leurs activités.

    Quand Flocon de neige a été mis pour la première fois devant un miroir, il s’est enfui en courant. Ensuite, il a frappé sa propre image comme si il voulait tester la réalité de ce qu’il voyait.

    Son compagnon, Muni, eut un tout autre comportement. Il marcha avec assurance vers le miroir. Il était fasciné par son image mais a compris qu’il ne s’agissait pas d’un gorille réel. Il s’est installé devant et s’est mis, grâce au miroir, à examiner les parties de son corps qu’il ne pouvait voir normalement.

     

     

    Doit-on en conclure que Flocon de neige s’est rendu compte que son image ne correspondait pas à la vision des gorilles qu’il connaissait ?
    C’est un peu comme si un homme à la peau verte, vivant au milieu de congénères à la peau bleue, réalisait subitement sa différence.

    Vidéo de Flocon de neige : cliquez ici

     


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    Situé dans le sud-ouest de l'Ouganda, à la jonction des forêts de plaine et de montagne, le parc de Bwindi s'étend sur plus de 32 000 ha et présente une très riche biodiversité avec plus de 160 espèces d'arbres et plus de 100 espèces de fougères. Il abrite également de nombreuses espèces d'oiseaux et de papillons, ainsi que plusieurs espèces menacées, dont le gorille de montagne.

     

     

    Le parc national de la forêt impénétrable de Bwindi, qui s’étend sur 32 092 ha, est l’un des plus vastes sites d’Afrique de l’Est ayant encore une forêt de plaine afro-montagnarde qui pénètre jusqu’à l’intérieur de la ceinture de forêt montagnarde.

    Situé sur la frange orientale de la vallée du rift albertin et considéré comme un refuge du Pléistocène, le bien est un centre de biodiversité où se développe sans doute le plus grand nombre d’espèces d’arbres à une telle altitude en Afrique de l’Est. Il abrite aussi une faune d’une grande richesse parmi laquelle figure un certain nombre de papillons endémiques et un des plus riches assemblages de mammifères en Afrique.

     

               

    Hébergeant près de la moitié de la population mondiale de gorilles de montagne, le bien représente une ligne de front de la conservation en tant que forêt isolée d’une exceptionnelle richesse biologique entourée d’un paysage agricole qui alimente une des plus fortes densités de population rurale d’Afrique tropicale. Les bénéfices obtenus au plan local grâce au gorille de montagne et autres formes d’écotourisme sont éventuellement le seul espoir de conservation future de ce site unique. 

     

    La forêt impénétrable de Bwindi   La forêt impénétrable de Bwindi

     

     

     

                    


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  •     Le Parc National de Conkouati Douli a été créé le 14 août 1999. Il couvre une superficie de 504.950ha. Il est situé dans le Département du Kouilou, à cheval sur les districts de Nzambi et de Madingo-Kayes.

     

    Le parc national de Conkouati-Douli

     

        Le Parc dispose d’une équipe de gestion placée sous la direction de deux conservateurs,  assistés d’un chef de patrouille.  Quarante agents dont 22 écogardes sont en activité sur le site. La Direction du Parc bénéficie d’une assistance technique et financière de WCS. Le site fait partie du landscape Gamba-Conkouati-Mayumba.

     

     

    Le parc national de Conkouati-Douli

     

     

     

     

     

       

     

     

       

     

         

     

     

         La forêt du Parc est caractérisée sur le littoral, par une frange de végétation halophile avec un front de plage des groupements herbacés plus ou moins rampants, suivis des fourrés littéraux bas.  Les forêts denses se présentent sous forme de galeries, d’îlots forestiers et de vastes étendues vers le nord. Le parc comprend également des forêts marécageuses et inondables. La mangrove est développée autour des lagunes de Conkouati et des autres petites lagunes et sur le cours inférieur de la rivière Noumbi.

                                                                                                  

    Le parc national de Conkouati-Douli

     

       

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

       

    Le Parc National de Conkouati Douli abrite la faune représentative des écosystèmes forestiers du Congo, la grande faune comprend entre autres : les éléphants , buffles , gorilles , panthères, chimpanzés, potamochères, sitatunga, Guib harnaché, et mandrills . La présence du lamantin, la baleine à bosse, le Dauphin et les tortues sont une particularité pour ce Parc semi marin.

     

     

     


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